Résonances

Résonances s’est donné pour objectifs de faire découvrir, entendre, partager la création artistique sous toutes ses formes, de donner la parole à ses acteurs...

Résonances s'attache à comprendre l'actualité de notre temps et à donner la parole aux acteurs de cette réalité quotidienne.

Résonances, une émission pour tendre l'oreille vers ce qui ne s'entend pas, pour rendre audible l'inaudible, pour accueillir toutes les capacités parlantes.

Résonances se met à l'écoute des modes de penser, des inventions, des mouvements, des croisements et des formes d'expérimentations artistiques portés par des individus qui affirment une capacité et occupent une place parfois autre que celles qui leur sont normalement assignées.

Chaque émission prend un visage, une forme différente pour rendre compte de la pluralité des expressions humaines : des entretiens, des débats, des reportages, des créations radiophoniques, des billets d'humeurs, des idées, des sons, des documents sonores, des rencontres avec la création musicale d'aujourd'hui dans toute sa diversité, des compositeurs, des enquêtes, des curiosités, des archives, des fenêtres ouvertes sur le monde, tout cela pour prendre du plaisir, celui de la découverte et nourrir le pensé.

Tout au long de cette nouvelle saison radiophonique, « Résonances » propose d'aller à la rencontre d'initiatives singulières avec des émissions focus sur une action, une initiative.


« Inventions à deux voix » : des séries d'entretiens d'une heure avec des personnalités du monde artistique, littéraire, philosophique, sociologique et politique.
 
Résonances soutient et promeut la création sous toutes ses formes avec les rubriques « Une œuvre un compositeur » et « Histoire d'une redécouverte », ou comment redonner place à l'œuvre de compositeurs contemporains plongés en partie dans l'oubli. Deux compositeurs seront mis à l'honneur tout au long de la saison : Antoine Tisné, à l'occasion des 20 ans de sa disparition, et José Evangelista, compositeur québecois, à l'occasion de l'hommage rendu par la SMCQ - Société de Musique Contemporaine du Québec.
  
Des enquêtes radiophoniques à l'écoute des territoires, pour faire parler les différents acteurs quels qu'ils soient, favoriser un espace d'expression plurielle des opinions, donner la parole aux acteurs de terrain, faire connaître des initiatives, des expériences, faire circuler une parole, pour alimenter les pratiques, la réflexion des acteurs du champ de la culture, de la santé et du médico-social. Enquêtes en cours : « Comment le musée peut-il, dans sa démarche, être un espace de dialogue, d'invention et de mobilisation ? » ; « Handicap et pratiques artistiques, quelle place, quels enjeux dans les territoires de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes ? ».

Résonances est aussi une fenêtre ouverte sur le monde, sur la culture hors de nos frontières, et va à la rencontre d'acteurs de terrain en Suisse, en Italie et en Belgique. 
 

En savoir plus : http://www.resonancecontemporaine.org

Présentée par : Alain Goudard, directeur artistique responsable et animateur de l’émission, Simon Deborne, technique et réalisation

En direct le mardi à 13h
Rediffusée le mardi à 13h (Le mardi suivant) | le dimanche à 20h (un dimanche sur deux)

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Podcasts de l'émission

Mardi 22 octobre 2024

Résonances

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Mardi 8 octobre 2024

Hommage à Georges Van Gucht , percussionniste, membre fondateur des Percussions de Strasbourg

« Résonances » revient sur la vie, le parcours de cet homme, de ce musicien, ce passionné de la percussion,qui nous a quitté le 1er août dernier, profondément engagé tout au long de sa vie dans la  promotion de la création afin que chacun, chacune puisse découvrir, vivre, pratiquer la musique d'aujourd'hui. Georges Van Gucht a marqué le monde de la musique, de la percussion, de la création et il a transmis son amour de la percussion à de nombreuses générations de musiciens, musiciennes et percussionnistes.Un homme qui lorsqu'on le rencontrait, nous frappait par la qualité de son écoute, sa gentillesse, son humanité et sa grande exigence sur le plan artistique.

Restons des artisans, des chercheurs, des expérimentateurs, du son, de la matière sonore, de la relation humaine et de ce que cette recherche peut nourrir dans notre nôtre quête  du comment vivre ensemble à plusieurs ! C'est le message que laisse Georges Van Gucht!

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Mardi 24 septembre 2024

La Txalaparta, ou le musicien au cœur de l’intime sonore du monde.

« Résonances » vous, propose, aujourd'hui,  la rediffusion d'une émission que vous avez pu découvrir et entendre le 15 septembre 2020.Elle nous invite à prendre la route vers le Pays Basque, afin de nous Urrugne, une petite ville située, tout à côté de Saint Jean de Luz ! « Ce chemin, sans que je le sache vraiment, écrit Pierre Sansot, « va nous faire découvrir ce que je cherchait, sans le savoir, une parole vivante, où le désir de vivre la rencontre avec l'autre, de s'aventurer dans cette expérience de l'autre m'oblige à quitter mes propres chemins,  à m'étonner, à mettre en mouvement ma pensée. « Le chemin le plus court de soi à soi passe par l'autre et par l'univers et c'est ainsi que nous accéderions à notre vérité ». Alors avançons-nous, aventurons-nous dans la rencontre avec Jean-Claude Enrique surnommé « Tipia », Txomin Dhers De Lopeteguy et Vicente Etchegaray. Ils nous invitent à cheminer, à découvrir toute la richesse, le mystère aussi, d'un instrument qui a une très longue histoire au sein du Pays Basque : la Txalaparta

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Mardi 10 septembre 2024

Extravaguons nous!!

Toute l'équipe de « Résonances »  est heureuse de vous retrouver, sur Radio B, Pour partager avec vous ce moment radiophonique. Imaginer, élaborer, concevoir cette émission tous les quinze jours est un défi, un pari passionnant, qui nous conduit à ouvrir de nouvelles fenêtres, susciter de nouvelles rencontres, prévues et imprévisibles, inattendues, surprenantes. Pour cette émission de rentrée, nous vous proposons des rencontres qui nous conduirons des Iles Chagos, archipels tout proche de Madagascar, de l'Ile Maurice, de La Réunion pour le patrimoine musical chagossien, en passant par le voyage à travers les langues, la poésie avec des rencontres avec des élèves de l‘école Martin Sibylle à Albertville et leurs parents, l'écriture d'Hélène Cixous, d'Annie Le Brun, et nos questionnements sur la disparition de la poésie sur les grande chaines radiophonique du service public.

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Mardi 2 juillet 2024

« Le lieu de la Relation est dans les différences » : Edouard Glissant, poète, écrivain,

On oublie le plus important : Toute relation suppose la rencontre de différences. Rencontrer l'Autre, c'est oser l'épreuve de l'incertain, du tremblement. Les propos d'Edouard Glissant me semblent bien absents des réflexions, prises de positions, discours que nous entendons chaque jour. On le voit de manière d'autant plus prégnante aujourd'hui, il est urgent de défendre, de préserver, de faire advenir, de déployer une pensée des relations, des possibles, des identités, à venir. Réunir les cultures, sans les réduire ou les limiter et construire les mémoires. Déployer les lieux de rencontre et croiser les temporalités, par l'échange et le devenir, sans pour autant les confondre ou les annuler. Croiser les regards, les points de vue les plus divers, les réflexions, confronter des idées, laisser une place importante au débat, sont bien les seules manières d'analyser, d'appréhender, de comprendre ce qui constitue notre présent et d'imaginer, ensemble, un devenir. Essayer d'aller en ce sens, c'est ce à quoi cette émission désire contribuer.

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Mardi 18 juin 2024

"C'est l'inaptitude à vivre le contact et l'échange qui crée le mur identitaire et dénature l'identité" Edouard Glissant

« La tentation du mur n'est pas nouvelle. Chaque fois qu'une culture ou qu'une civilisation n'a pas réussi à penser l'Autre, à se penser avec l'Autre, à penser l'Autre en soi, ces raides préservations de pierres, de fer, de barbelés, ou d'idéologies closes, se sont élevées, effondrées et nous reviennent encore dans de nouvelles stridences. Ces refus apeurés de l'Autre, ces tentatives de neutraliser son existence, même de la nier, peuvent prendre la forme d'un corset de textes législatifs, l'allure d'un indéfinissable ministère, ou le brouillard d'une croyance transmise par des médias qui, délaissant à leur tour l'esprit de liberté, ne souscrivent qu'à leur propre expansion à l'ombre des pouvoirs et des forces dominantes. » Ces paroles d'Edouard Glissant pour introduire l'émission d'aujourd'hui qui évoque le projet conduit, depuis 1999, par Daniel Barenboim (pianiste, chef d'orchestre, compositeur), lorsqu'il crée « l'Orchestre du Divan occidental-oriental » un orchestre symphonique qui a la particularité de réunir chaque été environ 80 jeunes instrumentistes d'Israël, des États arabes voisins (Syrie, Liban, Égypte, Jordanie) , qui viennent en Europe se former et jouer ensemble.

Des attitudes, des postures, des engagements, des valeurs,  qu'il nous semble urgent à évoquer dans la période tout à fait particulière que nous traversons actuellement.

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Mardi 4 juin 2024

Les enfants, les élèves de l’école primaire Martin Sibille à Albertville, nous parlent de l’eau, des inondations, des risques naturels

Cette idée de parler de l'eau, des inondations, des risques naturels, cette idée elle vient des enfants, des élèves de l'école primaire Martin Sibille, à Albertville,  des élèves qui sont autours de nos micros, accompagnés de Martine Picot, directrice de l'Ecole et de Sandrine Veyrat-Durebex enseignante de la classe du CE2. Ils ont préparé cette émission, et nous proposent différentes séquences qu'ils ont imaginées, préparées et enregistrées, à partir de cette thématique de l'eau et des risques naturels. Naviguons en leur compagnie ! Partageons ce moment de navigation, de réflexion et de prise de conscience individuelle et collective que nous devons tous effectuer par rapport à cet élément vital qu'est l'eau !

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Mardi 21 mai 2024

Inventions à deux voix: entretien le compositeur Alessandro Magini

« Résonances » vous propose : « Inventions à deux voix » : une série d'entretiens avec des personnalités du monde artistiques, littéraires, philosophiques, sociologiques, ou politiques, etc.. Pour ce nouvel entretien « d'Inventions à deux voix », nous avons le plaisir d'accueillir le compositeur Alessandro Magini. Musicologue et compositeur. - Organiste et pianiste. Il est titulaire de la chaire de Dramaturgie Musicale à l'Académie Nationale des Arts Dramatiques de Rome (section Musique-théâtre).

En 2023, il est nommé académicien dans la classe de musique et des arts du spectacle de l'Académie des arts du dessin de Florence, la plus ancienne académie encore en activité au monde, fondée par Giorgio Vasari et créée par Cosme Ier de Médicis en 1563.

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Mardi 7 mai 2024

Déambulations sonores dans Barcelone

 La ville est une langue, écrit Roland Barthes. Le langage architectural et urbaniste de Barcelone présente une recherche d'identité culturelle qui refuse toute forme d'imitation et trouve son expression dans le passé catalan et/ou l'imaginaire méditerranéen. « S'interroger sur la ville, c'est tenter de comprendre comment chaque homme a construit ses représentations en associant le fonctionnel et l'imaginaire, et comment chaque espace est devenu un lieu social marqué par l'Histoire, chargé de symboles. « La ville est un discours, la ville est un langage », un système de signes qui témoignent des diverses idéologies et sensibilités au monde. La ville serait-elle donc semblable à l'homme qui l'habite ? » Roland Barthe. Barcelone était et demeure, selon les auteurs, cette éternelle jeune fille ou cette élégante dame d'âge mûr que tout jeune homme doit connaître dans son parcours initiatique. De ce point de vue, Barcelone est proche du Buenos Aires des tangos de Julio Cortázar. Elle fascine les voyageurs –

Ville mythique et cosmopolite, Barcelone a toujours accueilli en son sein les influences venues de tous les horizons ! Alors, partons ensemble dans une déambulation sonore au cœur de la cité Barcelonaise.

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Mardi 23 avril 2024

«Mémoires intimes » : une proposition artistique et participative de la plasticienne et photographe : Véronique Ellena

Deuxième volet de notre rencontre avec l'artiste plasticienne et photographe, Véronique Ellena. Dans ce deuxième rendez-vous, Véronique Ellena nous parle d'un projet qu'elle conduit, depuis plusieurs mois, ici, dans l'Ain, à Bourg-en-Bresse. Il s'agit de « Mémoires-intimes », un projet artistique et participatif à travers lequel ce raconte la vie d'une centaine de personnes du territoire.

« La mémoire et la vie de chacun m'intéressent beaucoup, en fait. Comment fait-on pour passer de l'intime à l'universel ? Et comment tout cela nous lie et nous permet de vivre ensemble... c'est tout ce qui m'importe dans mon travail d'artiste. » Voilà, ce qui guide Véronique Ellena et notamment dans ce projet « Mémoires intimes » A ses côtés, un autre femme, Sylvie Ellena, qui a choisi de participer à ce projet. Sylvie Ellena nous livre ses impressions sur cette proposition artistique et participative.

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Mardi 9 avril 2024

Véronique Ellena, artiste plasticienne et photographe, est l’invitée de « Résonances »

Notre invitée, d'aujourd'hui, est une femme. Elle est artiste plasticienne et photographe. Son travail nous parle de l'image sous tous ses aspects, sens et construction, matière, couleur, lumière et transparence.Témoin passionné de la vie quotidienne dont elle révèle la spiritualité et magnifie la dimension rituelle à travers ses séries, photographe des choses simples auxquelles elle confère beauté et noblesse dans ses portraits, paysages et natures mortes délicatement mis en scène, Véronique Ellena est une artiste singulière que nous sommes très heureux d'accueillir, ici, à ce micros,  dans « Résonances ». Elle est attentive à tout ce qui fait la poésie et la profondeur du quotidien. La beauté simple du monde qui nous entoure est au cœur de ses préoccupations. Son œuvre articule plusieurs questionnements : la place de l'homme dans la société, l'environnement et sa symbolique, le rapport à l'art et à la spiritualité.

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Mardi 26 mars 2024

Entretien avec une femme passerelle: l'écrivaine Katerina Apostolopoulou

Notre invitée d'aujourd'hui est une femme passerelle, c'est ainsi que la nomme Murielle Szac, dans l'avant-propos d'un livre, que cette femme passerelle a écrit et intitulé : « J'ai vu Sisyphe heureux ». Elle a choisi de vivre en France et en a épousé sa langue avec passion. La voici devenue passerelle entre ses deux rives : elle enseigne le français au Grecs et le grec aux Français. Sur scène, elle roule en bouche les mots dans les deux langues. Elle traduit les poètes français qu'elle aime en grec et les poètes grecs en français...Aussi, c'est tout naturellement qu'elle s'est mise à écrire ses propres poèmes dans les deux langues.

Katerina Apostolopoulou est l'invitée de « Résonances ».

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Mardi 12 mars 2024

Je me disais, ce matin : heureusement qu’il y a la littérature, la poésie, les étincelles de mots !

« Je me disais, ce matin : heureusement qu'il y a la littérature. Je la bénis. Je me dis qu'elle quand même l'art de la langue, l'art de frotter des affects les uns contre les autres pour que surgissent des étincelles de mots ; elle est l'immense table de l'intelligence, qui saisit les vibrations les plus cachées. Je me disais aussi que dans sa fragilité, dans son côté désarmé, elle est absolument indispensable » Hélène Cixous

Comme Hélène Cixous, nous pensons, que les mots, la littérature, la poésie nous sont indispensables et certainement une urgence vitale dans notre aujourd'hui. Alors « Résonances » vous propose une polyphonie de mots, d'écritures. Des poètes, des enfants, des manières de dire, de porter les mots, de jouer avec les mots, la sonorité des mots.

« Ce qui propage l'écriture, nous dit encore Hélène Cixous, ce qui propulse et promeut la nécessité d'écrire, c'est presque toujours l'urgence de faire apparaître, de faire parler, d'avouer quelque chose qui a été enfoui, qui a été retenu, qui est de l'ordre du péché, du crime, du blasphème, etc..

Partons ensemble dans ce voyage à travers cette polyphonie de mots, d'écritures, de dires, de manières de raconter en compagnie du poète sonore Bernard Heidsieck, des compositeurs John Cage et Georges Aperghis, des enfants de l'école Primaire de Martin Sibille à Albertville, des auteurs, autrices Pascal Brissi, Juliette Parachini-Deny et du poète sonore Jean-Pierre Bobillot.

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Mardi 27 février 2024

« L’homme a besoin de la femme, et la femme a besoin de l’homme » : Asmaa Aloui

Dans quelques jours, le 8 mars prochain, se déroulera la Journée internationale des droits des femmes. Chaque année cette date est l'occasion de réaffirmer avec force l'importance de la lutte pour les droits des femmes et de rendre hommage aux combats, passés et présents, menés en faveur de l'égalité femmes-hommes. Un combat qui ne se résume pas à cette seule journée du 8 mars, mais qui doit faire appel à un engagement de tous, chaque jour, chaque minute, chaque seconde qui s'écoule.
C'est aussi évoquer les « Féministes d'hier et d'aujourd'hui » mais aussi les « féministes d'ici et d'ailleurs », notamment le combat incroyable, mené au péril de leur vie, par les femmes iraniennes et afghanes pour la défense de leurs droits, et comment la revendication de ce vent de liberté est sauvagement réprimée par le pouvoir de ces deux pays.
« Résonances » se mobilise sur cette question qui traverse en profondeur notre société d'aujourd'hui, s'interroge, réfléchit, fait le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur la question de la place des femmes dans la société à travers un échange avec des femmes : Françoise Macon, Claire Potard, Martine Oldag, Yolande Danancher,  résidentes au Foyer d'Hébergement du centre de vie rural de Treffort, l'ADAPEI de l'Ain : leurs éducatrices du Service d'Accueil de Jour, Cassandra Venet, Anaïs Germain, Asmaa Aloui musicienne, membre des Percussions de Treffort ainsi que Solène Lamôle.
Un échange passionnant et vivifiant !

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Mardi 13 février 2024

Second volet de nos entretiens avec les jeunes compositrices et compositeurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon

Nous poursuivons cette série d'entretiens effectués en 2020, avec les étudiants en composition de la classe d'électroacoustique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon, dont le professeur est Stéphane Borrel.

Pour cette deuxième émission, Sara Lehad, Guillaume Prevel, Yohan Collet,  Edward Ikor et Baptiste Ruhlmann nous ouvrent les portes de leur imaginaire musical, sur ce qui les conduit à s'aventurer sur les chemins de l'écriture musicale, de la création, sur comment ils ou elles conçoivent la place du compositeur, de la compositrice, dans notre société d'aujourd'hui. Ces entretiens ont été enregistrés le 22 Février 2020 au Théâtre de la Villa Gillet, en collaboration avec le Groupe de Musique Vivante de Lyon.

Bon voyage!

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Mardi 30 janvier 2024

Rencontre avec les jeunes compositrices et compositeurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon

Nous vous proposons de réentendre, de redécouvrir une émission diffusée le 17 mars 2020. Aller à la rencontre de jeunes compositeurs et compositrices  de la musique contemporaine. Qui sont-ils, qu'elles sont-elles ? Comment se sont-ils ou elles lancées dans cette aventure de l'écriture musicale ? Qu'est-ce qui sous-tend leur démarche de création ? Qu'est-ce que signifie, pour eux, composer de la musique ? Comment perçoivent-ils le métier de compositeur ? Voici donc une série d'entretiens avec les étudiants en composition de la classe d'électroacoustique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon, dont le professeur est Stéphane Borrel.

Aujourd'hui, Rocio Cano Valinio, Charly Medina et Juan Manuel Sanchez nous confient ce qui les ont conduit à s'engager sur les chemins de la création musicale.

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Mardi 16 janvier 2024

"Bululu" : croisements, carrefour,

Nous vous proposons, aujourd'hui,  un moment carrefour, rencontre, où se croisent, se répondent, se mélangent des approches poétiques des musiciens des Percussions de Treffort, des réalisations de rubriques radiophoniques imaginées par des enfants de l'école primaire Martin Sybille à Albertville, les mélodies, les mots, les rythmes, l'énergie et le talent de merveilleux artistes sans frontière qui font leurs les gestes et la respiration d'origine, pour mieux y exposer leurs propres visions de ce monde exotique que sont les musiques populaires du Venezuela  et Louis Sclavis pour "La place du marché" pièce imaginée, composée pour et avec les Percussions de Treffort.

Merci à l'ARFI et ses musiciens et  musicienne : JEAN-PAUL AUTIN : Saxophones, Saxone / OLIVIER BOST : Trombone / GUILLAUME GRENARD : Trompette, bugle, Laptop, Basse, Euphonium / YUKO OSHIMA : Batterie, percus / EMMANUELLE SABY : Clarinettes, Chant, Cuatro, Kénarinette, avec des extraits du disque « Un Venezuela imaginaire, aux enfants de l'école Martin Sybille à Albertville, Radio cœur de mômes et  leurs rubriques, à Dominique Bataillard, Matthieu Convert, Christian Seux, des Percussions de Treffort et à Louis Sclavis.

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Mardi 2 janvier 2024

Bonne et belle année 2024! Où allons-nous ? Qu’est-ce qui nous attend au tournant de cette nouvelle année ?

Il y a  une extrême urgence, en 2024, à redonner place à la tolérance, à l'accueil de l'autre, à la notion d'hospitalité, à cultiver l'ouverture et non la fermeture, non les peurs mais réapprendre à recevoir l'autre, les autres, quel qu'il soit. La thématique de cette émission qui inaugure le chemin qui se présente à nous, que cette nouvelle année nous invite à parcourir, s'interroge sur qu'est-ce qui nous arrive quand l'autre arrive?  N''est-ce pas  la raideur du mur et la clôture de soi, qui nous menacent, nous appauvrissent ?

"Chaque fois qu'une culture ou qu‘une civilisation n'a pas réussi à penser l'Autre, à se penser avec l'Autre, à penser l'Autre en soi, ces raides préservations de pierres, de fer, de barbelés, ou d'idéologies closes, se sont élevées, et nous reviennent encore dans de nouvelles stridences. »

Edouard Glissant 

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Mardi 19 décembre 2023

« Résonances » accueille : Farzad Felezzi, artisan du verbe

Deuxième volet de notre voyage à La Réunion !

« Prendre la parole, écrire et conter la symphonie de ta vie » voilà ce qui guide Farzad Felezzi. Animer des contes et transmettre l'art de conter depuis la crèche jusqu'à l'université. Mélanger les gens de familles riches ou pauvres, les  travailleurs salariés ou non-salariés et des classes dirigeantes. Mélanges des classes sociales,  mélange des cultures, mélange des valides et des invalides, mélanges des scolarisés et des non-scolarisés. Nous vous proposons de découvrir le cheminement de Farzad Felezzi ,  à travers l'accueil, la diffusion d'une interview réalisée par Radio Pikan, à la Réunion.?

Bon voyage

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Mardi 5 décembre 2023

Une balade sonore et musicale à la Réunion !

Situé dans l'océan indien, à huit cents kilomètres à l'est de Madagascar, à six mille kilomètres à l'ouest de Java, à quatre mille kilomètres au sud des Indes, à treize milles kilomètres de la France, voici que se présente à nos yeux l'Ile de La Réunion.

Première émission d'un cycle de deux moments radiophoniques réalisés lors d'un déplacement à la Réunion. Aujourd'hui, nous vous proposons de partir en voyage à travers une balade sonore et musicale  à la Réunion ! Bon voyage !!

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Mardi 21 novembre 2023

La radio, c’est du vivant, elle est vivante, c’est de l’humain ! Avec « Radio chœur de mômes » et les élèves de l’Ecole élémentaire Martin Sybille à Albertville

Depuis plusieurs années, « Résonances » retrouve à plusieurs reprises les élèves, les enseignants, les parents, de l' Ecole élémentaire Martin Sybille, à Albertville. Là, sous la conduite de Martine Picot, directrice de l'école élémentaire, de Sandrine Veyrat Durebex,   se tisse, s'imagine, se développe, se fabrique, d'année en année une école où se travaille, s'imagine, s'élabore et se réalise un projet radiophonique, un projet de web radio qui a pris le nom de « Radio chœur de mômes ».

Pour cette nouvelle émission, en public,  avec « Radio chœur de mômes », nous nous retrouvons à Albertville avec ces passionnés de Radio .  Au cours de la préparation de cette émission avec les enfants,  est apparu l'idée d'évoquer ce que représente la radio pour chacun d'entre nous, à quel moment on l'écoute, A quoi cela sert la Radio? Comment ça marche ? Plein de questions diverses, pertinentes et de points de vues qui  nourrissent l'émission de ce jour.

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Mardi 7 novembre 2023

Alcantara, le pont il constitue le témoignage de ces moments possibles de coexistences, de convivialité, de communion, de savoir et de dialogue

«Alcantara, signifie en arabe, le pont, Alcantara, construire un pont, le franchir, traverser le pont pour aller à la rencontre de l'autre. Alcantara, le pont, nous dit Amina Alaoui,   constitue le témoignage de ces moments possibles de coexistences, de convivialité, de communion, de savoir et de dialogue dus au respect des différences, malgré les aléas de l'histoire. Cela nous renvoie, dit-elle actuellement au problème moral du déni des différences, du racisme et du repli sur une identité autarcique. Serions-nous capables de réinventer un nouvel âge d'or de tolérance ? »

Sommes-nous, serons-nous capables, aujourd'hui, de réinventer un nouvel âge d'or de la tolérance ? Sommes-nous, serons-nous capables d'entendre l'autre, d'accepter la présence de l'autre,  de vivre avec cet autre, d'accueillir celui qui vient d'ailleurs, qu'il ou qu'elle quelle soit ? Cette question est devenue plus qu'urgente, aujourd'hui, elle conditionne notre demain, notre devenir.

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Mardi 24 octobre 2023

"On doit accepter l’idée que l’on met de côté sa propre identité afin d’explorer l’autre" Edward Wadie Saïd,

« L'humanisme doit donc être capable de préserver les différences, mais sans la soif de domination et l'esprit belliqueux qui accompagnent généralement les affirmations identitaires. Et cet équilibre est très, très difficile à atteindre. On doit tout le temps avancer à contre-courant. » Ainsi s'exprime d'Edward Wadie Saïd, critique littéraire et spécialiste du Moyen-Orient, né à Jérusalem dans une famille palestinienne, mais arraché dès son plus jeune âge à sa patrie d'origine. En contrepoint, Daniel Barenboim, pianiste, compositeur, chef d'orchestre, né dans une famille juive russe, émigré en Israël, avec ses parents  au lendemain de sa création. Aujourd'hui, Il pose cette question : l'indépendance de l'un a-t-elle un sens si elle se fait au détriment des droits fondamentaux de l'autre ? »

Les deux hommes sont chacun issus d'une superposition complexe de cultures.L'amitié entre Edward Saïd (1935-2003)  et Daniel Barenboim, est née en 1990. Elle s'est transformée jusqu'en 2003 en une extraordinaire collaboration.En 1999, Daniel Barenboim, crée « l'Orchestre du Divan occidental-oriental » un orchestre symphonique qui a la particularité de réunir chaque été environ 80 jeunes instrumentistes d'Israël, des États arabes voisins (Syrie, Liban, Égypte, Jordanie) , qui viennent en Europe se former et jouer ensemble.

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Mardi 10 octobre 2023

« Résonances » : la rencontre : Etincelle, éclair, hasard : quelque chose se passe...

« La  rencontre, c'est-à-dire pas fréquentation, pas amitié, pas même alliance, rencontre, c'est-à-dire : étincelle, éclair, hasard, » : C'est la définition proposée par l'écrivain Milan Kundera dans son essai Une rencontre (Folio, Gallimard en 2009), définition qu'il emprunte à la conception surréaliste de la rencontre : pour Breton, comme pour son précurseur Lautréamont, la rencontre fortuite - et dans le meilleur des cas insolite - de divers éléments totalement étrangers les uns aux autres est une source suprême de beauté et de plaisir esthétique. Par « rencontre », on entend donc que « quelque chose se passe » de l'ordre de l'étincelle, de l'éclair, quelque chose qui peut être la source de beautés surprenantes  « comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ! ».

Etincelle, éclair, hasard : la rencontre au croisement des chemins, une rencontre mystérieuse, la scène de rencontre, rencontre sur le seuil, la répétition des rencontres...La vie est une suite de rencontres. « Quelque chose se passe » aujourd'hui dans Résonances! En fait, voici trois rencontres que nous vous proposons de vivre et de partager: celle entre l'écrivain Milan Kundera et le compositeur thèque Léos Janacek, puis une rencontre musicale entre les musiques de la tradition japonaise, du japon médiéval et des musiques du pourtours méditerranéen, et enfin, une rencontre, un dialogue entre deux femmes,  Laura Tejeda et Asmaa Aloui.

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Mardi 19 septembre 2023

« Résonances » accueille l'écrivaine Katerina Apostolopoulou et les Percussions de Treffort

En mai dernier, « Résonances », recevais à ce même micro, Katerina Apostolopoulou, une femme de passerelle, une femme qui avait bien voulu emprunter une passerelle pour venir à nous, à vous, chers auditeurs et auditrices, pour venir à notre rencontre. De passerelle en passerelle, de pas en pas,  nous avions glissé nos pas dans les siens et découvert  ainsi les chemins sur lesquels elle s'aventure à travers les mots, à travers les langues, le français et le grec. Aujourd'hui, Katerina Apostolopoulou  est accompagnée de femmes et d'hommes, qui eux aussi, elles aussi, ressentent cet attrait pour la langue, les mots, la poésie. Yves Bonnefoy a écrit que « La poésie se met dans les mots au service du besoin d'être, du vouloir être. » Je crois, que c'est ce besoin d'être qui les animent également. Katerina Apostolopoulou est en résidence d'écriture, pour trois années auprès des Percussions de Treffort, ici, à Bourg-en-Bresse. Ils nous accordent un moment, pour nous faire part, vous faire part,  de leur rencontre, de leur aventure collective et individuelle à travers les mots, les pensées, la langue, les langues.  

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Mardi 5 septembre 2023

« Résonances » fait sa rentrée sur Radio / B

L'équipe de « Résonances » est heureuse de vous retrouver et de cheminer avec vous tout au long de cette nouvelle saison radiophonique !Nous vous proposons, tous les quinze jours une nouvelle émission : des sujets, des invités, une émission qui parcours les route à l'écoute de la création et de ses acteurs, une émission qui donne la parole. « Résonances » imagine la radio comme un foyer de création et de rencontres artistiques.

Cet été, « Résonances » s'est glissée dans les pas des visiteurs de l'exposition « Fibre sensible », installée aux Ecuries de Saint-Hugues de la ville de Cluny en Saône-et-Loire. Une exposition qui a réunit trois artistes installés dans ce territoire : Jane Norbury, Will Menter et Florence Le Maux. Les sculptures que proposent ces trois artistes pour l'espace des Ecuries de Saint-Hugues sont conçues en cohérence les unes avec les autres et avec l'architecture de cet édifice emblématique du patrimoine clunisien. « Fibre sensible », propose un parcours perceptif à travers les œuvres, une expérience active qui engage le corps et les sens. Une émission pour ouvrir nos oreilles, une écoute intime, juste pour vous !

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Mardi 27 juin 2023

Déambulations sonores au cœur de Barcelone!

Aujourd'hui, pour ouvrir cette période estivale, nous vous convions à une Déambulations sonores dans Barcelone, capitale de la Catalogne, une ville entre mer et montagne, qui nous dévoile une grande richesse  architectural, culturelle, artistique de : Gaudí, architecte catalan avec La Sagrada Familia, La Casa Calvet, Le Musée Picasso, la Fondation Miro, ses places, ses marchés, etc... Barcelone était et demeure, selon les auteurs, cette éternelle jeune fille ou cette élégante dame d'âge mûr que tout jeune homme doit connaître dans son parcours initiatique. De ce point de vue, Barcelone est proche du Buenos Aires des tangos de Julio Cortázar. Elle fascine les voyageurs. Ville mythique et cosmopolite, Barcelone a toujours accueilli en son sein les influences venues de tous les horizons !

Alors, partons ensemble dans une déambulation sonore au cœur de Barcelone.

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Mardi 30 mai 2023

« Rien qu’une chanson pour t’nir le coup, quoi qu’il arrive et jusqu’au bout » Michèle Bernard.

Ce qui fait la magie d'une chanson, c'est qu'elle touche immédiatement notre intimité et qu'elle peut avoir en même temps un effet considérable d'entraînement collectif. Elle évoque en nous des sentiments de joie ou de tristesse, d'espoir ou de désespoir. Son histoire est aussi ancienne que les cultures des sociétés humaines, au point que l'on pourrait faire une histoire de ces sociétés à travers celle de leurs chansons. Le terme « Chanson » : c'est un mot clé dans l'histoire de la sensibilité, un mot déconcertant aussi, tant le sens en est à la fois multiple et imprécis. La chanson accompagne la vie de chacun d'entre nous, et elle est l'expression qui se veut la plus immédiate et la plus diversifiée de l'humain. C'est une prise de parole vitale !

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Mardi 16 mai 2023

L'autrice, Katerina Apostolopoulou est l’invitée de « Résonances ».

Notre invitée d'aujourd'hui est une femme passerelle, c'est ainsi que la nomme Murielle Szac, dans l'avant-propos d'un livre, que cette femme passerelle a écrit et intitulé : « J'ai vu Sisyphe heureux » Elle a grandi, nous raconte encore Murielle Szac,  « dans un pays où, derrière chaque arbre, se cache une dyrade, nymphe des bois. Un pays où les enfants ne s'étonnent pas d'apercevoir au loin sur la montagne l'ombre des centaures, mi-hommes, mi-chevaux. Un pays dans lequel on apprend l'hospitalité avant d'apprendre à parler. » 

Elle a choisi de vivre en France et en a épousé sa langue avec passion. La voici devenue passerelle entre ses deux rives : elle enseigne le français au Grecs et le grec aux Français. Sur scène, elle roule en bouche les mots dans les deux langues. Elle traduit les poètes français qu'elle aime en grec et les poètes grecs en français...Aussi, c'est tout naturellement qu'elle s'est mise à écrire ses propres poèmes dans les deux langues.

Katerina Apostolopoulou, avec son livre « J'ai vu Sisyphe heureux », est lauréate du Prix pépite fiction ados au Salon du livre de Montreuil et de la presse jeunesse 2020, ainsi qu'en 2021 le prix René Leynaud qui récompense la création poétique francophone.

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Mardi 2 mai 2023

Témoignages, souvenirs, biographies, hommages aux musiciens et musiciennes, membres des Percussions de Treffort qui nous ont quitté

« Résonances », aujourd'hui, évoque, parle d'hommes et de femmes qui ont parcouru, habité, suivi, exploré, accompli un chemin de vie, qui ont partagé celui-ci avec force, envie et joie de vivre.Un jour, « Ils ont trébuché et ils ou elles ne sont pas relevé ». Ils sont partis, sans bruit,  discrètement, trop discrètement. C'est la raison pour laquelle, nous avons choisi, le temps de cette émission, de vous raconter, de vous conter, ce que Suzanne Reboulet, Patrick Peillon, Raymond Bettineschi, Patricia Bourgeois et Jean-Pierre Molière ont été, ce qu'ils ont su apporter, donner, aux autres, à ceux et celles qui les ont côtoyé, avec lesquels ils ont vécu, partagé certaines facettes, certains moments de leur existence.

La sonorité de ces noms, n'évoquent, ne résonnent pas forcément à vos oreilles, ne viennent pas raviver un pan de votre mémoire, de vos souvenirs. Néanmoins, chacun d'entre eux ont marqué leur passage de traces multiples, de paroles, de sons, d'empreintes qui ont à leur manière enrichi, alimenté le commun, à travers leur rôle de musiciens pendant plus d'une trentaine d'années au sein des Percussions de Treffort. Quelque chose a été vécu. Des regards sur le monde, sur notre monde, des émotions se sont exprimées par le biais de leur parole, de leurs sons, de leurs faits et gestes, de la musique qu'ils ont produit, une expérience, des points de vues se sont exprimés. Une existence humaine polyphonique s'est tissée à travers les multiples rencontres qu'ils ou elles ont suscité, traversé. Ils font certainement parti de ces invisibles auxquels, notre société n'accorde, et d'autant plus à travers son système médiatique, très peu de place, très peu d'intérêt.

Rendre visible, l'invisible, l'inaudible, percevoir leur parole comme une vrai parole, c'est ce que souhaite être, en toute modestie et respect, l'émission que nous vous proposons aujourd'hui.

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